Evelyne Admin
Nombre de messages : 364 Age : 67 Localisation : Floreffe (près de Namur) Belgique Date d'inscription : 10/01/2007
| Sujet: Vêpres de Toussaint Ven 31 Oct - 1:11 | |
| Paroisse de Floreffe Mercredi 1er novembre 2008, 15hOFFICE DES MORTS Disposition des lieux : sur l’autel, une icône, une bougie et une fleur ; près du cierge pascal allumé, des petites tables garnies d’un voile, pour recevoir les petites lampes et les luminaires rouges ; dans le fond de l’église, autant de petites lampes que de personnes décédées dans l’année, des allumettes > allumer les lampes avant la célébration.Temps de l’accueilMot d’accueil : Chrétiens, frères et sœurs depuis notre baptême, nous voici rassemblés au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.(signe de la croix)En communion de prière avec tous les saints du ciel, nous pensons à ceux de nos familles et de nos proches qui ont quitté cette vie terrestre pour vivre dans la lumière du Royaume. Nous te chantons ressuscité, toi qui surgis des ténèbres du tombeau. Etoile du matin qui devances l’aurore dont l’éclat resplendit jusqu’au monde nouveau.Chant d’ouvertureRite de la lumièreSur un fond musical, les noms des défunts de l’année sont cités tandis que des enfants, des jeunes ou des adultes viennent du fond de l’église avec une petite lampe allumée. Ils déposent ces petites lampes près du cierge pascal et vont s’asseoir. Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie.Nom des défunts cité lentement.Prière d’ouverture Regarde, Seigneur, ton peuple rassemblé. Nous croyons que ton fils Jésus est vivant auprès de toi. Nous croyons que ceux qui nous ont quittés ont rejoint ton Royaume. Souviens-toi de tous ceux qui nous manquent. Mais aussi de tous ceux que nos mémoires ont oubliés Et de tous ceux dont personne n’a jamais parlé. Nous savons que tu ne perds aucun de tes enfants. Alors, accorde à chacun ton pardon et la grâce de ton amour, Toi qui vis pour les siècles des siècles. AMENTemps de la ParoleLecture du livre de Job 19,23-27 Job prit la parole et dit : « Je voudrais qu’on écrive ce que je vais dire, que mes paroles soient gravées dans le bronze avec le ciseau de fer et le poinçon, qu’elles soient sculptées dans le roc pour toujours : je sais, moi, que mon Libérateur est vivant et qu’à la fin, il se dressera sur la poussière des morts ; avec mon corps, je me tiendrai debout, et des mes yeux de chair, je verrai Dieu. Moi-même, je le verrai, et quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas. »ChantMéditationTemps de silenceTemps de la prièrePrière universelleLe Christ intercède pour nous auprès du Père. Confions-lui nos demandes pour tous nos frères. Prions pour tous les défunts, particulièrement ceux que nous avons côtoyés et aimés. Prions aussi pour ceux dont personne ne se soucie.Refrain par la choraleSouvenons-nous des membres de notre assemblée qui sont dans le deuil, et plus largement pour tous ceux qui ont perdu un être cher.Refrain par la choralePrions pour ceux qui en ce moment vivent l’heure du “passage”. Qu’ils mettent leur espérance dans le Christ ressuscité.Refrain par la choraleNotre PèreEn Jésus a resplendi, pour nous, l’espérance de la résurrection. C’est avec confiance et en communion avec nos frères défunts que nous osons dire : Notre Père ... (récité). RecommandationsLecture en alternancede la liste des défunts recommandés à la prière de l’assemblée. Entre chaque liste : chant par la chorale. Pendant le chant de la chorale, un enfant vient allumer un luminaire au cierge pascal et le dépose près des petites lampes.Temps de l’envoiDieu de tendresse, c’est en toute confiance que nous t’avons parlé aujourd'hui, de ceux qui nous ont quittés. Nous qui restons ici, donne-nous de trouver courage et réconfort dans nos paroles d’amitié et de foi jusqu’au jour où tu nous réuniras auprès de Toi. Par Jésus, ton Fils qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen. Chant final Méditation La Bible raconte la légende de Job. Job est un homme accablé d’épreuves et il crie à Dieu sa révolte, son incompréhension ! Mais voilà que du fond de sa misère, il découvre Dieu comme le vrai libérateur, celui qui met l’homme debout, qui le ressuscite. Alors qu’un peu auparavant, il refusait d’entrevoir l’éventualité d’une résurrection, il confesse maintenant la certitude d’une intervention de son rédempteur. L’au-delà devient alors lieu de relation, de communion : « Mes yeux le verront, lui, et il ne sera pas étranger. Mon cœur en brûle au fond de moi. » ajoute encore Job. Cette relation brûlante n’est-elle pas la communion, celle qui lie ceux qui s’aiment ? Le philosophe Gabriel Marcel a écrit : « Aimer un être, c’est lui dire : ‘tu ne mourras pas ‘ » Bien sûr, ces mots ‘tu ne mourras pas’, les faits les démentiront puisque chacun doit mourir. Mais celui qui aime n’a-t-il pas le droit d’espérer que la fidélité de son amour soit plus forte que la mort ? C’est au nom de cette fidélité que chacun de nous se souvient, plus fortement en ces jours, d’un être cher, disparu à nos yeux, mais bien vivant dans notre cœur. Si une telle foi n’est pas absurde ou impossible, c’est parce que, à notre prière, paraphrasant le bon larron, ‘souviens-toi de moi’, quelqu’un de plus grand que la mort, nous répond : ‘tu seras avec moi’. Le dernier mot n’est pas à la mort mais à la fidélité, l’alliance. Rien ne peut briser le lien qui unit Dieu à l’homme et l’homme à Dieu ; rien ne peut vaincre l’amour de Dieu. d’après Marcel Villers, secrétariat général de l’enseignement catholique. | |
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